The gilded ones

The gilded ones 1

Lectorat adolescent adulte, roman en anglais des éditions Usborne. Traduction française chez De saxus : Les immortelles, tome un. Les Guerrières au sang doré.

The gilded ones, de Namina Forna.

PPP : Considérée comme démoniaque, une jeune femme, nommée Déka se fera torturer, puis tuer plusieurs fois (oui, oui, oui) par sa famille ou son village. Elle deviendra par la suite la plus précieuse des armes de son royaume.

Parfois, comme lectrice j’achète ou emprunte un roman que je laisse tomber après quelques pages, lassée des personnages que je trouve identique ou des univers qui paraissent déjà écris ou lus. Cela a tendance à m’agacer.

Pourtant en tant qu’autrice, je sais combien il est difficile d’écrire des personnages ou des intrigues qui emmèneraient le lectorat jusqu’au bout du roman.

Lorsque j’ai commencé The gilded ones, j’avais déjà entamé le second volet d’une trilogie (dont je vous parlerai dans un autre article). En ayant dévoré le premier tome, je butais sur le second. L’intrigue s’y complexifie un peu inutilement d’après moi. J’étais embêtée de ne pouvoir l’apprécier autant que le premier, en plus je n’avais plus rien à lire (éh oui ça m’arrive). Bien sûr, je me suis dis que c’était ma faute (coucou culpabilité), que je ne lisais que des histoires dites « simples »

Et on m’a conseillé ce roman de Fantasy de Namina Forna. Ce livre m’a rassurée en tant que lectrice et autrice. Il m’a rappelée que simple ne signifie pas inintéressant ou non travaillé.

Dans ce livre, Namina Forna s’est attachée à sculpter ses personnages, tous ses personnages. Les secondaires servent le personnage principal sans être écrasés par elle. Leur importance ne se limite pas à la mettre en valeur. Ils possèdent une véritable fonction. Ce qui me semble assez rare. Dans mes écrits par exemple, les personnages secondaires ne servent que les protagonistes ou les antagonistes.

De même que, l’intrigue qui pourrait se révéler classique, révèle quelques surprises. Ces éléments soufflent sur l’histoire une petite brise d’originalité qui fait du bien.

Ce roman de Fantasy est dit immersif car on se laisse porter par l’intrigue, l’univers et surtout ici par les personnages. Même si leurs passés restent lourds à traîner, chacun se construit au-delà des épreuves grâce à l’affection ou la solidarité plutôt que l’adversité. Que cela fait du bien.

Vous pensez bien que je l’ai donc dévoré. Miam ! Une histoire comme je les aime qui m’emporte loin du quotidien.

Evidement, si ce roman m’a autant interpelée, c’est aussi grâce aux thématiques : la différence, l’émancipation, la liberté, et bien d’autres.

Norma Forna décrit un monde imaginaire dans lequel la place des femmes reste conditionnée au bon vouloir des hommes. Ça vous rappelle quelque chose ? Sans rédiger un pamphlet, elle questionne, dénonce tout en déroulant une histoire passionante pleine de magie.

Si vous lisez l’anglais, je vous le conseille chaleureusement.

(En français aussi :))

©Priss

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