Lectorat ado et adultes. Édition Mnemos.
Blizzard, de Pierre Gaulon
Résumé post-confinement du début de l’histoire : Chasseur et Blizzard mènent une vie tranquille mais rude dans une région hostile jusqu’à ce que l’on vienne les débusquer de leur cabane. Victime du syndrome de la dite-cabane, Chasseur se réfugie dans des tunnels…
Blague à part, Pierre Gaulon fait évoluer ses personnages dans des paysages sauvages plutôt hostiles. Chacun trace sa route dans la trame de l’histoire de façon limpide et simple. Un beau travail de tisserand, pardon d’écrivain.
L’écriture de Blizzard est -je trouve- efficace, sans chichis, rafraîchissante…(ça y est vous l’avez ?????) La Fantasy regorge de livres avec des phrases à rallonge. Ce n’est pas le cas ici.
La lectrice que je suis s’est immergée sans peine dans l’histoire. Est-ce grâce à l’écriture dépouillée ou bien au tissage habile des aventures des uns et des autres personnages ? Certainement les deux mon capitaine ! Autre point positif : l’épilogue plutôt m’a particulièrement plu (ou plue ? je ne sais…plus ????).
C’est son titre qui m’attiré lors de mon achat, parce que ce vent froid et cinglant est aussi le prénom d’un protagoniste. Ce procédé reste pour moi comme le carré de chocolat qui accompagne le café. J’ai dû mal à m’en passer particulièrement lorsque j’écris.
Dans mes textes, les personnages portent souvent un prénom-caractéristique qui en dit long sur eux (ou pas d’ailleurs). Cela donne une esquisse de leurs caractères qui va s’étoffer au fur et à mesure de l’histoire. Par exemple, dans ce roman choisir Blizzard comme prénom donne une sensation de rudesse et de puissance.
Ensuite… vous verrez bien en le lisant. Pour tout vous avouer, comme j’abuse un peu de cette technique, je me force à trouver des prénoms pour certains personnages. Aie, quelle misère c’est alors ! Bref :
Blizzard de Pierre Gaulon (et ses suites, deux tomes) : lecture à consommer cet été.
©Priss
PS : j’ai oublié de vous dire… Blizzard est un livre avec des monstres. Double Miam.
